Jean Zuccarelli
« Nous saurons collectivement faire mieux gagner la Corse à l’extérieur »

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Vendredi 13 septembre 2013, Jean Zuccarelli, conseiller exécutif de Corse, président de l’ADEC, a visité l’entreprise Corsica Gastronomia, à Ajaccio, aux côtés de Nicole Bricq, ministre du commerce extérieur, en déplacement dans l’île, ou encore de Christophe Mirmand, préfet de Corse, avant de participer à un point presse.

« Nous saurons collectivement faire mieux gagner la Corse à l’extérieur »
Au cours de cette journée, le Président de l’ADEC n’a pas manqué de souligner combien la venue de la Ministre du commerce extérieur était « importante pour la Corse et pour ses entreprises ».
 
Il a indiqué voir en cette visite « une reconnaissance des efforts importants que la Collectivité Territoriale de Corse consent en matière d’exportation ainsi qu’un encouragement aux entrepreneurs qui prennent des risques pour se lancer sur de nouveaux marchés… ».
 
Et d’ajouter : « Pour accompagner ce mouvement, la Collectivité Territoriale de Corse, dans le cadre des compétences étendues que lui a confiées le législateur en 2002, a initié et développé un Programme Régional Export. Ce programme appelé CORSEXPORT est mis en œuvre par  l’Agence de Développement Economique de la Corse pour assurer le pilotage des acteurs régionaux et créer des partenariats forts avec les acteurs nationaux de l’export, comme UBIFRANCE, Bpifrance ou COFACE ».
 
« Depuis 2010, la nouvelle mandature a amplifié le soutien à l’export pour deux raisons essentielles », a ajouté Jean Zuccarelli. « D’abord, parce que l’export est pour la Corse un levier du changement : une entreprise qui s’engage dans un programme à l’export finit toujours par se moderniser, investir, recruter du personnel et aussi éviter l’écueil de la saisonnalité. Ensuite, parce que cet acte naturel pour des entreprises continentales est pourtant spécifique lorsqu’on est dans une île. Une entreprise de Corse même pour conquérir un marché national doit d’abord traverser la mer et c’est sans doute la raison pour laquelle le passage à l’export peut ensuite apparaître naturel ».
 
Et de poursuivre : « Depuis sa création, CORSEXPORT a soutenu plus d’une centaine d’entreprises, financé 27 VIE, assuré 250 prestations en 5 ans- je tiens à souligner qu’UBIFRANCE avait un seul client corse avant 2007. Le programme a également accompagné nos entreprises dans plus de 30 pays et présenté aux Journées Corse International, près de 15 pays cibles. En consacrant, près de 2.200.000 euros en 6 ans, la CTC a permis à des entreprises corses de se lancer dans l’export et chaque année, le taux de nouveaux exportateurs progresse de 40%. Un chiffre encourageant qui, combiné à celui du nombre annuel d’opérations par entreprise –multiplié par deux– atteste que désormais en Corse, les entreprises exportent de plus en plus et plusieurs fois. Une analyse renforcée par les chiffres donnés par les Douanes qui indiquent que les exportations Corse sont passées de 17 millions d’euros en 2007 à 50 millions d’euros en 2012 (avec un pic à 69 millions d’euros en 2011). Si ces chiffres peuvent sembler modestes en termes de contribution nationale, ils n’en demeurent pas moins significatifs, en Corse, compte tenu du tissu économique régional ».
 
« En novembre 2012, Madame la Ministre, vous avez annoncé vouloir faire des régions, les pilotes de l’internationalisation des entreprises et souligné le rôle essentiel des collectivités régionales en raison de leur proximité avec le tissu industriel et de leur engagement aux côtés des pôles de compétitivité. Nous avons parfaitement entendu votre message et c’est la raison pour laquelle nous souhaitons mettre en place avec l’Etat le Plan Régional d’Internationalisation des Entreprises de Corse (PRIEC). Nos objectifs sont clairs : renforcer les actions en faveur de l’internationalisation et mieux organiser le soutien institutionnel à l’internationalisation des entreprises entre l’ensemble des opérateurs. Pour ce faire, nous ambitionnons d’accompagner la consolidation des entreprises déjà présentes à l’international, d’accroître le nombre de primo-exportateurs, de sensibiliser les entreprises à l’export par la formation et des démarches de découverte et de participer au maintien et à la création d’emplois en Corse… ».
 
Pour le Président de l’ADEC, « l’export se joue et se gagne ici en France et la Corse entend prendre toute sa place avec ses spécificités, ses atouts mais aussi ses difficultés que nous n’ignorons pas. Je reste persuadé qu’avec l’articulation intelligente et efficace des efforts de notre Collectivité et de l’Etat, l’implication des partenaires consulaires, le talent de nos entrepreneurs et des salariés, nous saurons collectivement faire mieux gagner la Corse à l’extérieur ».

« Nous saurons collectivement faire mieux gagner la Corse à l’extérieur »

« Nous saurons collectivement faire mieux gagner la Corse à l’extérieur »